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Prise de conscience avec le Flexitarisme

1 juin 2016

Aujourd’hui je souhaite aborder un sujet qui me touche de plus en plus, lié aux différentes pratiques alimentaires et à la vie quotidienne.

Tout d’abord quelques définitions, pour ne pas s’y perdre dans les différents régimes alimentaires :

  • Végétarien : personne qui ne mange aucune chair animale, que ce soit viande, poisson ou crustacé.
  • Végétalien : personne qui ne mange aucun produit d’origine animale, cela comprend donc la viande les poissons et les crustacés, mais également les oeufs, les produits laitiers, le miel…
  • Vegan : personne qui refuse de consommer toute matière animale. Il est donc végétalien, ne porte aucun vêtement en cuir, soie, laine, et veille à ce que les produits achetés ne soient pas testés sur les animaux.

Ces 3 régimes alimentaires sont les principaux mais il en existe d’autres tels que les crudivores ou les pescétariens…

Depuis quelques temps, je me rends compte que je fais mes courses différemment. Tout d’abord pour des raisons pratiques : au bureau, comme nous n’avons à disposition qu’un micro-ondes, j’ai commencé à éviter la viande rouge car réchauffée, ce n’est pas très bon. Ensuite, pour des raisons financières, car, ce n’est pas nouveau, la viande est un produit qui reste cher. Pour des raisons gourmandes également : j’ai voulu changer des pâtes, du riz, des corn-flakes et je me suis tournée vers le quinoa, le pilpil, le boulgour, le muesli… Et puis finalement pour des questions morales : en effet, j’aime trop la viande pour être végétarienne, mais je suis tout de même sensible à la cause animale. J’ai également changé au niveau végétal en achetant de plus en plus de produits bio, autant pour ma santé que pour celle de la terre.

J’ai donc commencé à acheter moins de viande en général, la remplaçant par des préparations à base de céréales et de légumineuses alternatives à la viande (steack de soja, boulettes végétariennes, bolognaise vegan…). Ces préparations sont toutes aussi bonnes et parfois on ne peut même pas faire la différence avec de la vraie viande (je pense notamment aux pâtes accompagnées de bolognaise au tofu que j’ai mangé ce midi, un régal !). En plus, il y a beaucoup de choix grâce à de nombreuses marques qui proposent une offre variée comme Céréal, Sojasun, Bjorg, Monoprix Bio, Carrefour Veggie… Même Herta s’y met en lançant aujourd’hui sa gamme Le Bon Végétal !

Je fais aussi attention aux oeufs que j’achète en favorisant ceux de poules élevées en plein air. Petit rappel : il suffit de lire le premier chiffre du code imprimé sur l’oeuf :  0 = bio, 1 = élevé en plein air, 2 = élevé au sol ou en volière et 3 = en cage (soit 16 poules au m2, l’équivalent d’une feuille A4 par poule). Pour ceux qui ne seraient pas convaincus de l’importance de ce petit geste, n’hésitez pas à visionner la vidéo diffusée par L214 sur les conditions de « vie » des poules pondeuses…

Avec tous ces petits gestes, mon alimentation a changé légèrement, petit à petit, sans vraiment que je m’en rende compte. Evidemment, je n’irais pas jusqu’à être végétarienne, je suis bien trop gourmande : je ne pourrais pas résister à un petit Macdo de temps en temps, au civet de sanglier de ma grand-mère à Noël, les pommes de terre farçies de mon autre grand-mère… et puis surtout, qui dit végétarien, dit pas de gélatine, et pas de gélatine, dit pas de pâtisserie !!! Donc ce n’est pas pour moi !  Et puis, totalement au hasard, je suis tombée sur un article sur le « flexitarisme », et je m’y suis un peu plus retrouvée.

Flexita-quoi ? Ce terme ne vous dit rien ? Il prend pourtant de plus en plus d’importance.

Le flexitarisme est une pratique alimentaire de plus en plus populaire , notamment auprès des défenseurs d’un mode de vie « healthy » et responsable. Il consiste à réduire de façon significative sa consommation de viande et désigne donc des personnes ayant choisi de mieux manger, et d’être végétariennes à temps partiel.

Le flexitarisme vient du mot flexible et est donc tout sauf une approche rigide.  Il s’agit juste de prendre conscience qu’on a donné trop de place à la viande et que ces excès ont des conséquences autant sur la planète que sur notre santé.

Manger de la viande, oui, mais pas à tous les repas, pas tous les jours. Cela permet d’apprécier de bons moments au restaurant, lors de célébrations en famille ou de dîners entre amis, en se faisant plaisir avec un bon plat de viande, tout en s’alimentant de façon variée dans sa vie quotidienne. Le flexitarisme prône donc la diversification alimentaire, en cherchant par exemple des sources de protéines dans d’autres aliments tels que le soja.

Ainsi, le flexitarisme, dont la volonté est de mieux manger, a 3 principaux avantages :

  • C’est bon pour la santé : on en a beaucoup entendu parler lors du scandale visant l’excès de viande rouge qui serait lié au cancer, au cholestérol, aux maladies cardio-vasculaires et à l’obésité. En revanche, les végétaux sont bourrés de bienfaits nutritionnels : protéines, eau, minéraux, fibres, vitamines…
  • C’est bon pour le porte-monnaie : varier les sources de protéines animales en mangeant des oeufs, et s’ouvrir aux protéines végétales (légumes frais, légumineuses, céréales…) permet de faire des économies.
  • C’est bon pour l’environnement : l’élevage représente 18% des gaz à effet de serre, (plus que les transports !) et 70% de la déforestation. De plus, les hectares alloués à l’élevage ne le sont pas à l’agriculture, pourtant cela demande 50 fois plus d’eau, et un important volume de nourriture.

En pratique, donc, on limite sa consommation de viande et on privilégie la viande blanche, on compense en mangeant plus de poissons et d’oeufs. On s’ouvre aux différentes protéines végétales avec des alternatives à base de légumineuses et de céréales. Les légumes et fruits frais sont incontournables, et de saison. On prépare ses repas soi-même (vinaigrettes, desserts, salades, pâtes à tarte…). On privilégie les produits non-raffinés (on évite donc le sucre blanc, le pain blanc, les pâtes blanches) et on choisit du pain et des pâtes à la farine de blé complète.

Au final, je pense pouvoir dire qu’il s’agit simplement d’un mode de vie alimentaire plus sain, pour des consommateurs responsables mais gourmands (comme moi !) voulant faire un geste mais sans trop de contraintes.

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1 Comment

  • Reply Le Cookie qui a tout bon ! | LA PIPELETTE DE PARIS 9 mars 2017 at 14:39

    […] des alternatives végétales faces aux produits d’origine animale (j’en parlait dans cet article l’année dernière), et un axe porté sur l’envie de manger plus sainement, moins gras […]

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