J'♥

Le temps d’un après-midi magique

24 novembre 2016

Hier après-midi, la magie de Noël a commencé pour moi, avec un fabuleux moment passé au palace Le Meurice, idéalement situé en face du jardin des Tuileries.

Ceux qui me connaissent le savent, si il y a bien un pâtissier que je vénère, c’est Cédric Grolet. Tombée en amour pour son travail l’année dernière lors du festival Omnivore (il avait réalisé une démonstration/dégustation d’une incroyable sucette de chocolat fumé au foin), j’avais alors connu un véritable coup de foudre culinaire ! Jeune, simple, humble, dynamique, passionné, ultra créatif et bourré de talent, ce chef pâtissier est pour moi un génie qui pourrait en apprendre à de grands chefs d’une autre génération.

Et il ne se passe pas une semaine, que dis-je, trois jours sans que je ne parle de lui au travail, au point de contaminer ma patronne et ma collègue par mon adoration pour ses créations. Cependant, jusqu’à hier après-midi, à part la sucette au chocolat, je n’avais jamais eu l’occasion de goûter l’un de ses desserts, et ne pouvait que les admirer sur papier glacé ou sur les réseaux sociaux.

Mais tout a changé en ce fameux après-midi du 23 Novembre 2016, grâce à ma patronne qui a eu la merveilleuse idée de m’offrir pour mon anniversaire le tea time au Dali, restaurant du Meurice où officie Cédric Grolet.

Nous nous sommes donc rendues dans ce somptueux palace parisien, et nous avons découvert les lieux avec émerveillement ! La magie a commencé dès l’entrée, avec les décorations de Noël, qui apportent une élégance scintillante à ce décor de rêve. Nous avons pénétré dans la splendide salle du restaurant, où plusieurs tables étaient déjà occupées. Installées dans un coin de la pièce, la vue était imprenable et digne d’un conte de fée.

Coup d’oeil à la carte, impossible de faire un choix, je veux goûter à tout ! Et grâce à un petit coup de chance (je dois avoir un bon karma !) les 3 gourmandises du chef n’étaient plus au complet, et pour s’en excuser, le restaurant nous a proposé à la place une dégustation de 4 pâtisseries à partager ainsi qu’un cookie par personne. Commençons par le cookie. Plus jamais je ne verrai les cookies de la même façon. Ils peuvent être tellement plus que croquants sur les bords et moelleux au coeur. Il peuvent être incroyablement gourmands, avec une pâte ultra fondante, des cacahuètes grillées comme les chouchous des marchés d’été, et un caramel onctueux qui enrobe le tout.


Ensuite, après les avoir mitraillées sous tous les angles, nous avons entamé les pâtisseries. Prince charmant de mon conte de fée, elles ont rempli leur rôle à la perfection, et même plus encore !
Le Paris-Brest, léger, que dis-je, aérien. Sa crème au praliné, parfaitement dosée, et ses noisettes croustillantes qui apportent ce relief qui manque si souvent à ce dessert classique, lui insufflent un vent de modernité plus que bienvenu.


L’éclair citron menthe, qui m’a renvoyé dans ma Normandie, quand, petite, je mâchouillais et suçais les feuilles de menthe de mon jardin tout en jouant à la balançoire, détrônerait presque la fameuse madeleine de Proust.


La tarte café, tellement élégante avec son pochage tourbillonant. La crème, peu sucrée, forte en arôme, fraiche, est d’une gourmandise absolue !


Et enfin, l’un des desserts qui a fait la renommée de ce chef hors du commun, le trompe-l’oeil. Cette saison, c’est l’amande que le chef met à l’honneur, et il y va jusqu’au bout ! En forme d’amande fraiche encore dans sa coque (de chocolat blanc), nous avons pu découvrir un dessert alliant prouesses techniques et goûts d’une infinie finesse pour un résultat d’une telle perfection que les mots ne suffisent pas à la décrire.

Alors que la dernière bouchée arrive, j’ai un moment d’hésitation. « Mais alors après c’est fini ? (lèvres tremblotantes) Mais je ne veux pas que ça finisse… ! ». Et une fois de plus, mon voeux s’est exaucé sous la forme d’une commis sortant des cuisines, une plaque de madeleines au miel encore chaudes à la main. Elle fait le tour des tables pour proposer ce dernier petit délice, qui fait qu’à chaque fois que je mangerai une madeleine à l’avenir, je serai frustrée. Frustrée de ne pas retrouver ces bords ultra croustillants, cette bosse qui se dresse comme fière de son moelleux incomparable, et ce coeur de miel, aussi doux qu’une caresse…

Une dernière gorgée de mon onctueux chocolat chaud, et il est déjà temps de repartir, de quitter ce cocon doré, ce palais des plaisirs, cette si fameuse élégance à la française.

Et ce moment merveilleux est désormais un doux souvenir.

 

__Charline__

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